Nous passons notre vie à faire des choix, à dire oui ou non à des tonnes de sollicitations dont nous sommes bombardés à chaque instant. Heureusement, une bonne partie de ces décisions sont automatisées : elles sont prises par habitude, acquises par expérience. Prenons le cas de la nourriture. Il me semble qu’il est de plus en plus compliqué de décider ce qu’on va manger. Matin, midi, soir nous voilà torturés par des tentations qui sont aux prises avec des données de la science et des enjeux environnementaux sans parler des enjeux plus économiques qui s’émissent dans l’équation. Doit-on prendre du jus d’orange qui était considéré bon pour la santé il y a quelques années à peine, mais qui contient une trop grande quantité de sucre et qui provient de fruits qui ont parcouru des milliers de kilomètres?
Combien de sites web traitent d’alimentation, de recettes, de conseils culinaires? Combien d’émissions de bouffe à la télé? Et c’est sans parler de tout ce dont on nourrit notre âme? Ce qui est clair, c’est que notre constitution humaine exige que nous nous rassasiions fréquemment pour vaquer à nos responsabilités. Parlez-en aux athlètes qui se disputent les médailles aux jeux de Paris. La vie chrétienne propose aussi son régime. Toute les Écritures sont traversées par les questions de nourriture. Jésus lui-même s’est fait pain et vin.
Se nourrir de l’eucharistie donne vraiment des forces spirituelles. Se nourrir de la Parole de Dieu nous aide à trouver du sens à ce que l’on vit. La foi en Jésus-Christ est si concrète que la prière qu’il nous a laissée nous invite à lui demander chaque jour « de nous donner notre pain quotidien ». Quelle distance pouvons-nous réellement parcourir à la suite du Christ sans cette nourriture? Jn 6, 41-51
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