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Deux autres fils

Il y a quelques histoires dans la bible où l’on retrouve deux fils. Habituellement un à qui l’on s’identifie facilement et un autre qui nous semble faire de bien mauvais choix. Ce dimanche-ci, il semble bien que ni l’un ni l’autre n’est enviable. Pour l’un comme pour l’autre, les bottines ne suivent pas les babines. L’histoire prend bizarrement une drôle de tournure si on a manqué le contexte de départ. Jésus sert ici une leçon de plus aux pharisiens qui ont justement le don de parler beaucoup et qui ont sûrement un peu de difficulté à accomplir ensuite tout ce qu’ils disent. Ils sont opposés dans ce récit aux prostituées et aux publicains qui parleraient peu, mais finiraient par se repentir et faire la volonté de son Père.


Il y a dans cet évangile, un appel à la conversion qui passe par l’écoute de ceux et de celles que le Seigneur nous envoie. Une conversion qui suppose la conscience d’un besoin d’être sauvé. Le problème des pharisiens n’est pas ce qu’ils savent ni ce qu’ils disent, mais ce qu’ils ignorent d’eux-mêmes. Ils se pensent déjà arrivés et toujours du bon côté. Cette posture les incite à porter des jugements sévères sur tous ceux et celles qui les entourent et surtout elle les fige devant tout ce que Jésus vient accomplir et transformer.


La seule vraie Bonne nouvelle est la nouvelle du salut, de l’infinie miséricorde de Dieu qui nous est offerte gratuitement à travers la mort et la résurrection de son fils Jésus-Christ. La Bonne nouvelle n’est pas un moule dans lequel on entre, mais Dieu qui nous aime et dont l’amour nous transforme en profondeur et nous rend capables d’aimer sans rien attendre en retour. Et pour accueillir cet amour, même après l’avoir fui pendant des années, il n’est jamais trop tard. Mt 21, 22-38



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