Comme un voleur

Expérience vécue récemment.  Mon épouse et moi partions pour une fin de semaine en Estrie.  Nous nous arrêtons manger une pizza à mi-distance. En sortant du restaurant : surprise! L’auto est disparue!  Volée.  Appel aux policiers, assurances.  Tous nos bagages ont été volés, y compris le sac à main de mon épouse.  Bienvenue dans la réalité!  On s’en est tirés pas si mal grâce aux assurances.  On s’est demandé quelle pouvait être la vie de ces pauvres voleurs de véhicules, possiblement pris dans un réseau, vivant avec le risque de se faire prendre à tout moment.  Dans le journal de ce matin, on rapporte justement que les policiers ont mis la main sur un réseau de voleurs.  Le plus âgé a tout juste 19 ans…

La vie est pleine de surprises, parfois mauvaises, parfois bonnes.  Dans les hôpitaux, on annonce des mauvaises nouvelles à de nombreux patients chaque jour.  Les policiers, eux aussi, ont l’odieux de frapper à la porte des familles éprouvées par des accidents mortels de leurs proches.  Ça n’arrive donc pas qu’aux autres.  Et les assurances ne couvrent pas la peine que provoquent ces événements douloureux.  Comment les affronter?  Comment survivre à de telles souffrances?  Sans espérance, sans la foi, sans le soutien de ses proches?

Nous entrons dans le temps de l’Avent.  Un temps propice pour sonder nos sécurités : ce sur quoi nous fondons nos vies.  Les textes de ce premier dimanche nous invitent à veiller, c’est-à-dire à nous préparer à une rencontre importante avec Celui qui est venu nous sauver et nous faire cadeau de la foi et de l’espérance.  Veiller c’est mettre sa confiance, sa sécurité dans une assurance-vie-éternelle garantie par Jésus-Christ qui a pris chair parmi nous et demeure avec nous jusqu’à la fin des temps.  Ayons confiance, le Seigneur vient! Mt 24, 37-44