Que son règne vienne!
- Édouard Malenfant, dir

- il y a 5 jours
- 2 min de lecture
La politique prend pas mal de place dans les médias. Tout est politique. Toutes les décisions de ceux qui nous dirigent affectent forcément notre quotidien. Et chaque jour, nous sommes bombardés de mauvaises nouvelles tant locales qu’internationales. On va voter ou pas aux quatre ans et on a l’impression que les problèmes s’accumulent plutôt que de se régler. Les conflits mondiaux perdurent. Les écarts économiques ne cessent de grossir. Le combat contre les changements climatiques semble perdu d’avance. Les repères moraux sont de plus en plus flous. Nous serions prêts à bien des sacrifices si un sauveur se présentait avec le vrai pouvoir de régler tous nos problèmes.
Il me semble que l’on a déjà joué dans ce film. Il nous faut un libérateur, un messie et vite! Mais voilà… qu’on l’attend encore après tous ces millénaires. Il y en a bien quelques-uns qui sont passés et ont prétendu tout régler, mais leurs prétentions ne se sont de toute évidence pas avérées. Et il y a Jésus, un type sans trop de prétentions justement, qui aurait au moins réglé la question de la mort en ressuscitant et en nous ouvrant la voie vers une vie nouvelle exempte de toute souffrance. Ce Jésus a annoncé un royaume qui n’est pas si simple à rejoindre, du moins de premier abord.
Dans l’évangile proposé pour cette fête du Christ Roi de l’univers, les deux voisins de crucifixion de Jésus incarnent bien les deux postures possibles face au Royaume qu’il nous promet : croire que Jésus est le seul à pouvoir nous libérer définitivement de tout mal ou douter sérieusement qu’un homme qui ne se défend pas de l’injustice du supplice qu’on lui impose puisse vraiment tout changer. Comme dit le psaume 2 : « Moi, j’ai choisi mon souverain sur Sion, ma sainte montagne! » Lc 23, 35-43





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