Besoin de repos?
- Édouard Malenfant, dir
- 7 août
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L’été est un temps propice au repos, aux vacances. Il semble qu’il y ait une espèce de loi dans la création qui nous fasse passer du jour à la nuit, de l’inspiration à l’expiration, etc. Mais il arrive parfois que ce temps de repos soit perturbé. Nous avons gardé nos petits-enfants récemment et nous avons vécu une nuit pas mal mouvementée. Cet événement nous a plongé dans le souvenir des nuits blanches passées à tenter par tous les moyens de consoler nos propres enfants aux prises avec des dents qui percent ou une fièvre tenace. Il y a des quarts de travail qui ne finissent pas vraiment. On n’est pas parents à temps partiel, de 7 h du matin à 8 heures du soir, du lundi au vendredi.
Sans sombrer dans la névrose, quand nous aimons, nous nous inquiétons, nous nous soucions du bien-être de l’autre. Et il y a bien des contrariétés que nous sommes disposés à endurer pour cela. Sans trop nous en rendre compte, nous sommes dans un état de vigilance. C’est une grande source de bonheur de savoir que quelqu’un « veille » sur nous et qu’il sera là pour nous quoi qu’il advienne.
Dans les textes de ce dimanche, la Parole nous questionne sur notre état de vigilance. Serions-nous trop souvent des chrétiens à temps partiel? Quelle place a Dieu dans nos préoccupations quotidiennes? Sommes-nous disposés à le servir? À entrer dans ses plans et à le laisser déranger les nôtres? Lc 12, 32-48

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