Au royaume des justes
- Édouard Malenfant, dir

- 25 sept.
- 2 min de lecture
Ces jours-ci, les médias nous rapportent plusieurs cas de fraudes auprès de personnes vulnérables dont bon nombre de personnes âgées qui se font siphonner leurs économies par des organisations criminelles que l’on peine à retracer. Les voleurs existent depuis la nuit des temps, mais les moyens dont ils disposent de nos jours sont sans commune mesure avec les conditions dans lesquelles ils opéraient jadis. Et nous n’avons encore rien vu car avec le développement fulgurant de l’intelligence artificielle, les moyens de reproduire la réalité s’avèrent pratiquement sans limite. On peut copier désormais en quelques minutes les caractéristiques d’une personne et mettre dans sa bouche des paroles qu’elle n’a jamais prononcées. Qui ne connaît pas un proche qui a déjà été victime d’une telle fraude?
Les institutions bancaires ont beau multiplier les mesures de double identification et de sécurité, les malfaiteurs finissent toujours par trouver une faille par laquelle ils peuvent contourner ces mesures. Et soit dit entre nous, on finit tous par se lasser tôt ou tard des mesures mises en place et on baisse alors notre garde. On ne peut malheureusement pas survivre longtemps sur cette terre sans faire confiance aux autres. Et plus la vie se complique, plus cette confiance est indispensable.
Il y a une bonne nouvelle dans l’évangile de ce dimanche pour les victimes de ceux qui profitent indument de cette confiance. Il y a une vraie justice qui s’appliquera au terme de chacune de nos vies, quand tout ce qui est caché sera révélé. On peut échapper à la justice ici-bas, mais pas devant Dieu. Et le Christ nous indique clairement qu’il prendra partie pour les plus vulnérables auxquels il s’est lui-même identifié si souvent. « Ce que vous aurez fait aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que vous l’aurez fait. »
Lc 16, 19-31





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