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PAROISSE

NOTRE-DAME-DE-BEAUPORT

Qu'est-ce que j'ait fait au bon Dieu?

Un vieil ami du secondaire me raconte que la maison qu’il vient de s’acheter l’an dernier à la campagne est infestée de fourmis charpentières.  C’est le même vieux chum qui m’a toujours taquiné sur ma pratique religieuse et me surnomme affectueusement parfois « le curé ».  Dans la conversation, il finit par lâcher : « Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu? »  J’ai le réflexe de lui répondre ironiquement : « Coudonc, aurais-tu attrapé la foi? »


C’est plus difficile qu’on pourrait le croire... de ne pas croire à l’existence de Dieu.  Il suffit d’une petite malchance de la vie pour qu’on l’accuse.  C’est que nous avons hérité d’une conception de Dieu qui se plaît à punir au moindre écart, qui serait quasiment jaloux de nos petits plaisirs mesquins dont il voudrait nous priver pour nous maintenir dans une vie de sacrifice et de douleur.  A contrario, quand la vie nous sourit et que des événements heureux surgissent, c’est au hasard ou à soi-même qu’on en attribue le mérite.


Il n’est pas si simple de bien discerner les interventions divines.  Dieu est terriblement libre et il a une tout autre perspective que la nôtre sur nos propres vies.  Il guérit parfois et parfois pas, mais il sauve toujours.  La maladie, le déclin de nos forces physiques et la mort elle-même sont des éléments inhérents à notre nature humaine.  Il arrive que Dieu, qui a façonné lui-même cette nature, défie ses propres lois pour ouvrir un chemin dans nos cœurs qui nous conduit à la vie sans limites pour laquelle il nous a créés.  Et il arrive aussi que, même dans de telles circonstances, nos cœurs restent fermés.  C’est le mystère de notre liberté que le Seigneur s’obstine à respecter.  Lc 17, 11-19


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