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Toute bonne chose a une fin... vraiment?

On est profondément bouleversés quand des personnes que l’on connaît décèdent. C’est tout aussi douloureux quand des personnes innocentes sont assassinées. Quelle injustice! La mort est impitoyable et si terrible. Elle nous arrache ceux et celles que nous aimons. Même quand ces personnes qui nous quittent étaient limitées par la maladie ou la vieillesse, se séparer d’elles est toujours déchirant. On a peine à croire que toute une vie puisse se terminer ainsi, dans un seul moment. La mort est un mystère très profond. La vie aussi, quand on s’y arrête un peu.


Toutes les religions ont tenté de percer ce mystère. Que se passe-t-il vraiment après cette vie? Est-ce la même chose pour tout le monde? Comment le savoir? Faut-il le savoir pour bien vivre? Et s’il n’y avait rien du tout après? Quel est le sens de la vie? D’où venons-nous? Où allons-nous? La foi a ses réponses. Mais croire, c’est croire quelqu’un qui nous révèle quelque chose qui nous concerne sur ces questions. La réponse de la foi à cette question est la résurrection. La vie continue au-delà de ce qui se produit quand notre corps ne s’anime plus. Mais la seule preuve de cela repose sur le témoignage oculaire de quelques hommes et de quelques femmes d’un autre continent et d’un autre millénaire. Un témoignage qui a tout de même traversé plus de 2000 ans d’histoire, mais un juste un témoignage.


Il y a ceux et celles qui croient ce témoignage, on les appelle chrétiens et chrétiennes du nom de Celui qui a été vu vivant après sa mort. Et il y a tous les autres qui doutent que quelque chose d’aussi invraisemblable se soit vraiment produit. Pour les premiers, les paroles et les gestes de cet homme ont une importance capitale et orientent leurs propres paroles et leurs propres gestes. Pour eux, c’est impensable que la vie d’une personne se termine, que les liens qu’ils ont tissés avec elle se perdent dans le cosmos comme s’il ne s’était jamais rien passé.


Mais tant de choses nous distraient aujourd’hui de la valeur de la vie. La mort est de plus en plus dissimulée, tabou, ou banalisée sur les écrans. On vit sans trop réaliser que ce moment arrivera. En ce mois de novembre un peu particulier, on peut se demander si celui qui nous a ouvert la voie de l’au-delà nous reconnaîtra quand nous le verrons face à face? Aurons-nous pris suffisamment d’huile dans nos lampes pour voir et emprunter ce chemin de vie parmi tous les chemins qui menaient nulle part?

Mt 25, 1-13



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