top of page

Tout le monde est malheureux... tout le temps!

Dernière mise à jour : 29 oct. 2020

L’affirmation n’est pas de moi, ni de l’évangile, mais de notre poète national, Monsieur Vigneault. Les poètes ont le don de faire image en peu de mots. Ce n’est pas farfelu de penser que le bonheur est quelque chose de rare et de précieux. Suffit de passer un peu de temps sur les réseaux sociaux, d’ouvrir la télé ou la radio pour entendre les malheurs d’un peu tout le monde. La maladie, la mort, l’isolement, la violence, l’injustice, la guerre, la pollution, la faim, la corruption sont le lot de notre monde. Après des milliers d’années sur terre, il semble que malgré toutes les capacités dont la nature l’a pourvu, l’être humain n’ait pas encore atteint ici-bas le bonheur qu’il cherche.


Quand le Christ débarque en Palestine, il y a un peu plus de 2000 ans, la situation n’est guère meilleure. Il voit bien que les aspirations les plus profondes des hommes et des femmes de son temps sont loin d’être comblées. Mais il connaît le projet de son Père pour l’humanité. Il le porte dans sa chair. Ce projet, c’est le bonheur sans fin. La vie sans fin. Non pas un petit bonheur passager, si intense soit-il. Mais un bonheur qui ne s’arrête pas parce qu’il est mu par un amour qui n’a pas de limites. Non pas un bonheur qui s’acquiert au détriment des autres, mais un bonheur sans cesse partagé. Non pas un bonheur réservé à l’élite ou aux plus performants, mais un bonheur qui n’a besoin que d’un cœur simple, ouvert et assoiffé de justice pour l’accueillir.


Ce bonheur qui ne s’éteint pas avec la mort, tant d’hommes et de femmes l’ont expérimenté. Saint François-de-Laval, Sainte Marie-de-l’Incarnation, la Bienheureuse Sainte-Catherine-de-Saint-Augustin, Saint-Ignace-de-Loyola, Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, Sainte-Gertrude, Sainte-Brigitte et tant d’autres saints et saintes que l’Église nous invite à prier pour qu’ils nous aident à laisser l’Esprit Saint transformer nos vies et nous faire goûter le ciel dès maintenant, ici-bas.

Mt 5, 1-12a



bottom of page