Repas et communion
- Édouard Malenfant, dir
- il y a 13 minutes
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La nourriture me semble une préoccupation de plus en plus importante si j’en juge par la quantité d’émissions et de chroniques de cuisine qui pullule dans nos médias. On rivalise d’art et d’adresse pour concocter des plats tous plus appétissants les uns que les autres. On soigne nos présentations. On se soucie de la fraîcheur et de la qualité des aliments. On adopte des principes moraux rigoureux pour s’alimenter sainement et respecter l’environnement. On jardine aussi de plus en plus y compris en milieu urbain.
Et en y pensant bien, la bouffe a pas mal toujours fait partie de nos rites d’hospitalité. Accueillir les visiteurs avec un bon repas, inviter des amis et la parenté à sa table font partie de notre culture depuis fort longtemps. Nous sommes incarnés et nous devons nous alimenter pour survivre, mais plus encore, nous avons un besoin tout aussi marqué d’entrer en relation les uns avec les autres et les repas qui scandent nos journées sont de formidables occasions pour la convivialité.
Que Jésus ait voulu perpétuer sa présence parmi nous en nous laissant son corps et son sang en nourriture n’est pas banal. La nourriture rassemble et nous unit les uns aux autres et le plus grand désir de Dieu est justement que nous soyons en communion dans son église, que nous formions un seul corps avec un seul Esprit. La fête que nous célébrons en ce dimanche du Saint sacrement du corps et du sang du Christ est tout empreinte du don total de Jésus pour que plus rien ne puisse nous séparer de Dieu et nous donne cette communion les uns avec les autres. Lc 9, 11b-17

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