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La mort et la vie: deux grands mystères

À moins d’être bien illusionnés sur la nature humaine, force est de constater que nous portons en chacun de nous bien des contrastes : le corps et l’esprit, le cœur et l’intelligence, le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, la mort et la vie, etc.  Les textes sacrés qui nous introduisent dans le mystère de la mort et de la résurrection du Christ, du Jeudi Saint au matin de Pâques, sont remplis de ces contrastes.  La cène, la passion, la création, le sacrifice d’Isaac, la sortie d’Égypte, etc. Ces récits nous interpellent au plus profond de notre être parce qu’ils nous révèlent à nous-mêmes tels que nous sommes et non pas tels que nous souhaiterions être.


Il y a en nous deux forces qui nous tirent dans des directions opposées.  Les disciples du Christ ont été fortement éclairés sur ces forces.  Pierre et Judas bien sûr ont pu mesurer toute la distance qu’il y a entre le bien que l’on voudrait faire et le mal qui peut en résulter.  Qui ne se reconnaît pas en eux?  L’un comme l’autre a perdu de vue l’amour que Jésus avait pour lui et cela a suffi pour que la trahison et le mensonge se déploient.  Pierre a eu cette grâce de voir le regard que Jésus porta sur lui après son reniement.  Un regard qui a guéri une blessure profonde, un regard que Jésus porte sur chacun de nous chaque jour et dont nous nous détournons trop souvent.


Lorsque la pierre est roulée, au matin de Pâques plus rien n’est pareil.  La force du mal a perdu le combat.  La mort est foulée à terre par la puissance d’un amour auquel rien ne peut plus résister.  Christ est ressuscité.  Il est vivant et si nous voulons bien le suivre, il nous promet que ni le mal ni la mort n’auront le dernier mot. Joyeuses Pâques! Mc 16, 1-7


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