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Je ne manque de rien

Chaque dimanche, l’Église nous propose des textes bibliques pour alimenter notre foi et nous inviter à réaliser la mission que le Seigneur nous confie. Un mission beaucoup plus concrète qu’on ne se l’imagine. Et trop souvent, l’un de ces textes, le psaume responsorial, passe sous le radar parce qu’il occupe une place liturgique particulière dans nos célébrations. Comme son nom l’indique, le psaume est « une réponse » de l’épouse à l’époux. Mais trop souvent, on ne comprend pas trop le langage poétique dans lequel il est écrit et ce moment devient une sorte de « pause musicale » dans la célébration sans plus.


Il y a plusieurs années, un film de David Lynch, Elephant Man, m’a fait découvrir le psaume de ce dimanche. Le film, qui s’inspire d’un fait vécu à la fin du XIXe siècle en Angleterre, relate l’histoire d’un homme atteint de difformités sévères qui est exploité comme bête de foire. Les premiers mots prononcés dans le film par cet homme, enfin traité comme un humain après des années de souffrances, sont les strophes du psaume 22. Les mots de ce psaume témoignent d’un rapport à Dieu tout rempli de reconnaissance, de confiance et d’espérance. Relire sa propre vie à la lumière de ce psaume ne peut qu'apporter un grand réconfort en ces temps plus difficiles.


Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.


Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.


Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure.


Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.


Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.



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