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Dieu a tellement aimé le monde...

Le quatrième dimanche du Carême nous projette déjà la victoire de la résurrection, d'où l'accent liturgique mis sur la réjouissance (Laetare). "Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique..." Un Fils venu dans le monde non pas pour le juger mais pour le sauver! Le sauver de quoi? Du mal, de l'injustice et de la mort. Il est venu apporter une lumière qui sauve parce qu'elle permet de mieux déceler où se terre le mal au plus profond de nous-mêmes. Pour que le médecin puisse guérir, le malade doit éprouver une certaine souffrance et se présenter au médecin sans lui cacher la vérité. Mais si le malade se croit en santé, s'il n'a aucun désir de changer ses habitudes de vie malsaines, le médecin ne lui est d'aucune utilité.


Ce monde, tellement aimé de Dieu, ressent-il aujourd'hui le besoin d'être guéri? Toi et moi, ne pensons-nous pas trop souvent que le médecin divin est là pour les autres et par pour nous? Si c'est le cas, peut-être que cet Évangile n'est pas une si bonne nouvelle au fond. Mais si, au contraire, nous ressentons le moindrement qu'il se cache en nous plus d'ombre que de lumière, plus d'égoïsme que d'amour, plus de jugement que de miséricorde, alors ce Fils, venu dans le monde pour nous sauver, n'est-il pas le bienvenu! Maranatha! Pour aller plus loin, visionnez la 4e capsule du Carême animée par l'abbé Laurent Penot dans la section VIDÉOS de notre site web.



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