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PAROISSE

NOTRE-DAME-DE-BEAUPORT

Concilier justice et miséricorde

Dieu seul peut juger.  Parce qu’il est le seul à tout savoir, à connaître tous nos secrets.  Nos perceptions sont tellement limitées et en plus, il y a cette fameuse poutre dans nos yeux qui nous empêche de voir l’autre comme Dieu le voit.  On peut présumer que Dieu soit juste, bien que sa justice ne soit pas la justice des hommes. On sait aussi qu’il est miséricorde, qu’il pardonne les fautes.  Comment concilier chez un même être ces deux vertus?


C’est une question importante.  Dieu pardonne-t-il la cruauté gratuite? L’exploitation des enfants et des pauvres sans défense?  Si c’est le cas, n’est-ce pas injuste pour ceux et celles qui subissent ces torts? L’Église nous enseigne que le pardon divin n’est pas le déni du mal.  « Ce que vous aurez fait aux plus petits, c’est à moi que vous l’aurez fait! »  Le mal commis doit être réparé.  Pour être pardonné, il faut avoir un cœur contrit et sincère et une ferme intention de ne plus recommencer.  Il ne suffit pas de dire : « Seigneur, Seigneur » pour hériter du Royaume des cieux. Car auprès de Dieu, il n’y a pas de place pour l’injustice et pour la haine.


L’évangile de ce jour nous parle d’une porte étroite.  C’est une image forte qui nous invite à la justice, à la simplicité de cœur, au partage et à la conversion.  Cette porte, c’est le Christ lui-même qui s’identifie aux petits et aux pauvres et qui s’interpose comme le berger qui défend son troupeau.  Oui, Dieu fait pleuvoir abondamment sa miséricorde mais Jésus nous prévient clairement que le pardon de son Père est impossible à recueillir avec un seau d’injustice.  Lc 13, 22-30

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