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PAROISSE

NOTRE-DAME-DE-BEAUPORT

Avoir soif

Bien des gens en occident n’ont jamais connu la soif.  Mais on peut s’imaginer que, dans certaines parties du monde, l’eau soit une ressource absolument vitale que personne ne s’aventurerait à gaspiller.  Alors qu’ici, il nous suffit d’ouvrir le robinet pour étancher notre soif.  Manquer de nourriture, manquer d’air, manquer d’eau, ne pas avoir de toit où se loger, être exposé chaque jour à des conditions de guerre ou de pénurie ça n’existe pas que dans les documentaires ou au téléjournal de fin de soirée.


Mais en occident comme ailleurs, il y a un type de soif qui reste à apaiser.  C’est la soif d’être aimé tel que nous sommes, sans condition, dans nos pires moments comme dans nos meilleurs.  Et cette soif-là, le Christ nous affirme qu’il peut l’étancher en mettant en nous son Esprit.  Cet Esprit est cet amour-même qui nous rend sensibles aux soifs des autres, qui nous met à la recherche d’une source qui ne se tarit jamais et qui transforme le monde.


Ce que l’Église célèbre en ce jour de la Pentecôte, c’est le don de cet Esprit à tous ceux et celles qui ont soif de justice et de paix.  Pour le monde chrétien, il y a un avant et un après ce jour de Pentecôte.  Il suffit de jeter un coup d’œil aux Actes des Apôtres pour observer qu’avec des hommes et des femmes très simples, sans pouvoirs exceptionnels, le Seigneur a fait couler des fleuves d’eau vive sur des terres qui étaient terriblement asséchées.  Et son projet demeure le même pour notre temps.  Jn 7, 37-39


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