La récente grève des postes a mis en évidence que nos communications sont de moins en moins tributaires de ce moyen, presque tout se faisant désormais en ligne. Mais plusieurs se souviennent d’un temps où nous attendions impatiemment le passage du facteur pour toutes sortes de bonnes raisons. J’avoue être un peu nostalgique de ces temps où les réponses pouvaient tarder un peu. Sans compter que le temps que nous prenions pour rédiger nos mots doux ajoutait au sérieux du geste. Révéler les sentiments que nous éprouvions dans une lettre, c’était aussi d’abord se les révéler à soi-même.
C’est intéressant de constater que toutes les grandes religions ont leur livre sacré. Pour nous, la bible est un recueil de textes qui témoignent de la relation intime que les croyants ont entretenue avec Dieu à travers pratiquement 4000 ans d’histoire. L’Église a voulu placer la proclamation de ces textes au cœur de tous ses rassemblements. Elle le fait en sachant que ce qu’on y lit publiquement conserve toute son actualité et a la propriété de nous aider à reconnaître que Dieu est proche de chacun de nous.
La Parole de Dieu n’est pas accessoire à la vie chrétienne. Elle nous enseigne, nous console, nous encourage dans les moments plus difficiles. Elle nous aide à prier et à être en communion les uns avec les autres. Et l’Église nous incite à la fréquenter régulièrement. Depuis quelques années, nous découvrons sa force et sa fécondité particulièrement quand elle est partagée en groupe. Lc 1, 1-4 ; 4, 14-21

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