En général, on a pas mal de difficulté à composer avec les gens qui mentent. Rien de plus désagréable que des discours creux et flatteurs qui nous encensent pour mieux nous asservir. Il nous reste en général un goût amer en bouche quand le silence reprend sa place et que la lumière se fait doucement sur ce que nous sommes vraiment: des hommes et des femmes qui peinent trop souvent à faire le bien. Pourtant, nous nous rebutons assez spontanément quand on dénonce nos travers. On accepte assez mal d'être repris ou corrigé, surtout en public. Dans l'histoire des premiers chrétiens, la vérité est annoncée avec force dans un monde qui prétend faussement la posséder déjà. Mais la vérité nous rend libres devant la mort. C'est l'expérience du diacre Étienne. L'Abbé Laurent Penot nous aide à voir comment dans l'homélie de la messe de ce jour. (L'homélie commence à 15 min 10 sec) Actes 7, 51 - 8, 1a
