Nous sommes nombreux à avoir suivi les pourparlers de la Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques. Il y a des signes de plus en plus clairs que la nature est mal en point et que si nous continuons de vivre comme nous le faisons, nous allons droit dans un mur. Bien des espèces ont existé sur notre terre et sont aujourd’hui disparues. Elles avaient assez peu de pouvoir sur leur environnement. Mais ce n’est pas notre cas. Nous sommes dotés d’une intelligence qui nous permet de nous projeter dans le futur, de considérer l’autre comme un semblable et de prendre des décisions qui assurent notre survie et celle de nos descendants. Mais nous avons aussi la possibilité de tout saboter, de ne vivre que pour des petits plaisirs égoïstes et éphémères et de compromettre la suite des choses.
Plusieurs se sont étonnés que l’Église prenne la parole si ouvertement en 2015 sur les questions écologiques à travers l'encyclique Laudato sì sur la sauvegarde de la maison commune. Et pourtant, cet ouvrage s’appuie sur des pans considérables de l’évangile. Il ne s’agit pas ici de sortir l’épouvantail de la fin du monde, mais de comprendre qu’il y a des liens précieux et fragiles entre la création elle-même et les hommes et les femmes que Dieu a créés.
L’évangile de ce dimanche évoque le retour du Christ qui est précédé par les signes d’une nature qui se déchaîne et par des conditions climatiques plutôt affolantes. Peut-être que ces conditions ne sont pas si loin de nous. Comment et quand le Christ reviendra-t-il? Nul ne peut le dire. Mais, chose sûre, ses Paroles ne passeront point. Ses appels à prendre soin des plus faibles, à nous aimer les uns les autres et sa victoire éclatante sur le mal et sur la mort auront le dernier mot sur tout ce que nous aurons pu égoïstement détérioré et détruire. Mc 13, 24-32
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