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Témoigner de sa foi, sans crainte

Il n'y a pas si longtemps, des gestes comme prier, aller à l'église, faire son signe de croix, allaient de soi dans une société où presque tout le monde était croyant. Aujourd'hui, c'est un peu plus compliqué. La foi a été reléguée au domaine du privé. Chacun a le droit de croire à qui il veut, mais à condition que sa foi ne dérange personne.


On oublie parfois que le christianisme est né dans un monde qui lui était hostile. Témoigner de sa foi au Christ ressuscité au temps de l'empire romain, c'était plus souvent qu'autrement risquer sa vie et celle de sa famille. "N'ayez pas peur", nous dit Jésus. Ce que vous vivez, ce que vous ressentez si fortement à l'intérieur de vous est vrai. Dieu existe. La vie ne se termine pas ici-bas. L'Esprit-Saint souffle et suscite le bien en nous et autour de nous. Certains l'ignorent malgré les signes. D'autres le savent, mais sont distraits par les préoccupations de la vie de tous les jours.


Il y a des moments plus propices que d'autres pour s'arrêter et accueillir la Bonne nouvelle. Mais nous craignons de perdre la considération du monde si l'on dit tout haut ce que notre coeur sait tout bas. Il nous faut nous abreuver de nouveau aux sources de notre baptême pour retrouver le courage de partager humblement la grâce que nous avons de croire. L'Abbé Yves Fournier nous y invite dans son homélie de la messe de ce 12e dimanche du temps ordinaire. L'homélie débute vers la douzième minute.




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