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Tout le monde est malheureux... sauf peut-être

Notre poète national, Gilles Vigneault chantait "Tout le monde est malheureux". La musique entraînante de cette ritournelle nous en faisait même oublier parfois la profondeur des mots. L'Évangile de ces jours-ci nous propose une autre lecture de cette réalité. "Heureux les pauvres, ceux qui pleurent, les doux, ceux qui sont assoiffés de justice..." Des propos qui étonnent car tout cela est perçu comme autant de symptômes du malheur. Il doit nous manquer une clé quelque part pour bien saisir ce message ou alors c'est du pur délire spirituel.


Nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde. Le sel se dissout et disparaît dans la nourriture pour lui donner du goût. Il suffit d'une toute petite flamme pour briser l'obscurité d'un lieu et permettre à ceux qui n'y voyaient pas d'issue de s'en sortir. Voilà des images qui décrivent parfaitement la mission de l'Église dans notre monde.


Peut-être que les pleurs et la souffrance nous placent dans une posture privilégiée pour accueillir un bonheur qui dépasse tous ceux auxquels on aspire. L'Abbé Laurent Penot interroge cette Parole dans la messe du 9 juin et nous propose une clé pour mieux en déceler toute la profondeur.


Mt 5, 1-16 L'Homélie débute vers la douzième minute.



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