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Qui est Jésus?

Bien que peu de gens remettent en question l’historicité de Jésus de Nazareth, force est d’admettre que bien des opinions différentes et contradictoires circulent sur qui il fut réellement. Les chrétiens représentent aujourd’hui environ 2,3 milliards de croyants dans le monde, soit le tiers de la population mondiale. Mais la question que Jésus adressait à ses disciples dénonce aujourd’hui une division profonde parmi les chrétiens sur l’identité même de Jésus. Imaginez ce qu’on en pense en dehors du christianisme.


Il faut parfois un moment de grâce pour saisir un peu mieux qui est vraiment Jésus. Déjà, poser la question au présent (Qui est-il?), plutôt qu’au passé (Qui fut-il?), en dit beaucoup sur la relation qu’on peut avoir avec cette homme-Dieu. Et la question que Jésus lui-même nous pose est bien au présent : « pour vous, aujourd’hui, maintenant, qui suis-je? » Pierre répond d’abord en affirmant ce que tout le monde pense : « tu es un prophète ». Autrement dit, ce que tu annonces se produit réellement. Mais cela sous-entend qu’il serait un prophète comme les autres. Alors, Pierre ajoute : « Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant. » Pas seulement un prophète, mais un sauveur, un libérateur. Pas seulement un homme un peu plus sage que les autres. Pas seulement un modèle, mais le fils de Dieu, celui que Dieu nous envoie en personne pour se manifester concrètement aux hommes et aux femmes de cette terre.


Et pour reconnaître que Jésus est Christ, il faut avoir reçu une révélation d’en-haut ou avoir fait l’expérience du salut, d’être soi-même personnellement sauvé. C’est peut-être cette expérience qui fait défaut dans nos vies de chrétiens et de chrétiennes de 2020. On s’arrange pas mal tout seul. On a appris à ne dépendre de personne, encore moins du ciel, pour résoudre nos problèmes. On ne sait plus trop distinguer le bien du mal et on a introduit suffisamment de distractions dans nos vies pour oublier nos vrais problèmes, ceux qui resurgissent quand on arrive au terme de notre vie : la réduction de nos forces, la solitude, la mort.


Savoir que Jésus a existé il y a 2000 ans, qu’il a prononcé de belles paroles, qu’on l’a massacré à mort injustement et croire qu’il est revenu à la vie, c’est déjà pas mal. Ça peut nous inspirer quelques bonnes actions ici-bas et nous laisser penser que nous sommes de « bonnes personnes ». Mais, rencontrer Jésus-Christ et faire l’expérience de sa présence concrète quand plus rien ne va et que tout nous condamne sauf lui, c’est tout autre chose. C’est toute la différence entre entendre parler de quelqu’un et le rencontrer pour vrai.


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