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PAROISSE

NOTRE-DAME-DE-BEAUPORT

Baptiser dans le feu...

Il y a des expressions dans les Écritures qui donnent froid dans le dos et d’autres qui donnent chaud… comme celle qui conclut l’évangile de ce dimanche.  Bon, on se doute un peu qu’il s’agit d’une figure de style à ne pas prendre au sens propre car bien peu d’entre nous se serions fait baptiser autrement qu’avec de l’eau.  J’imagine qu’il n’était pas non plus question de rivaliser de douleur avec les circoncis.  Alors, qu’est-ce que baptiser dans le feu peut bien signifier?


Il suffit de s’éloigner de la ville, de circuler en forêt la nuit pour comprendre l’utilité du feu pour s’orienter.  On comprend aussi qu’on a besoin du feu pour combattre le froid.  Le feu a aussi la fonction de purifier certains métaux, de cautériser certaines blessures.  Mais bien sûr, le feu a aussi un pouvoir destructeur.  Le feu brûle des demeures et peut même tuer ses occupants.  Saint Jean-le-baptiste a prêché un baptême de conversion, mais ça ne semble pas suffisant.  C’est à une conversion d’un autre niveau à laquelle Jésus nous appelle.


À la Pentecôte, l’Esprit-Saint est répandu sur les apôtres sous l’apparence de lames de feu.  Il y a sans doute un lien à faire.  Être baptisé dans le Christ, c’est recevoir ce feu, cet Esprit qui nous fait épouser totalement le regard de Dieu sur sa création.  Un regard qui est rempli de miséricorde, qui pardonne à l’ennemi, qui donne sa vie par amour.  C’est ce feu, ayant accompli d’abord son œuvre de purification dans nos cœurs, qui nous éclaire, qui illumine nos vies et nous donne la force de transformer le monde. 

Mt 3, 1-12

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